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Étude de genre

7 décembre 2013

Hermaphrodite endormi

hermaphrodite endormi

La sculpture d'Hermaphrodite endormi aurait été trouvé à Rome en 1608, proche des thermes Dioclétien et fut ajouté à la collection Borghèse. En 1619, le cardinal Scipion de Borghèse demanda au sculpteur le Bernin, de confectionner le matelas sur lequel la sculpture repose. C'est en 1807 que l'oeuvre fera son entrée au Louvre, achetée par Napoléon 1er. «Hermaphrodite endormi», serait probablement une copie romaine d'un original grec du IIe siècle avant J.C. La sculpture possèede les caratéristiques de l'art hellénistique de l'époque avec sa nudité et l'effet de surprise que créé les deux sexes de l'hermaphrodite.

 

Source médiagraphique:

ASTIER, Marie-Bénédicte. «Hermaphrodite endormi», Musée du Louvre, [en ligne], http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/hermaphrodite-endormi (Page consultée le 28 novembre 2013)

Source de la photo:

«Hermaphrodite endormi», 2013, Hermaphrodite, [en ligne], http://www.greceantique.net/hermaphrodite.php (Page consultée le 28 novembre 2013)

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7 décembre 2013

Conceptualisation de mon contexte

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Voici la conceptualisation de l'étude de genre que j'ai élaboré selon deux texte sur la sociologie et sur le sexe et genre:

L'étude de genre, c'est quoi?

L'étude de genre, c'est un domaine d'étude que l'on retrouve dans plusieurs sciences humaines et sociales tels la sociologie, l'histoire, la politique, les arts et l'anthropologie. Il est possible de croire que c'est une sous-science, mais l'étude de genre est considéré comme un champs d'étude à part entière lorsqu'on rassemble tout les éléments de son domaine en une seule entité.

Il consiste à étudier l'identité sexuée et sexuelle de l'Homme, les différences qui oppose les hommes et les femmes afin de mieux comprendre leur rôle respectif ainsi que les normes sociales établies qui font que l'on considère que l'homme est certaines caractéristiques et la femmes d'autres.

De plus, l'étude de genre peut-être divisée en trois catégories:

L'étude des femmes, l'étude féministe et l'étude de genre. Chaque type d'étude est indépendante, mais les domaines s'entrecroisent forcément.

Tout d'abord, l'étude des femmes, c'est l'étude de la femme uniquement. C'est chercher à comprendre le rôle de la femme dans la société et répertorier ses actions. Le but,  pouvoir enseigner ce que la femme fait et reconnaitre qu'elle occupe une place importante au sein de la société.

Ensuite, l'étude féministe, c'est une étude qui a un but militant. Elle a poour but d'aquiérir l'égalité homme-femme. On chercher a comprendre les causes et les conséquences de l'infériorité sociale de la femme pour essayer d'abolir les inégalités. Cette étude prit de la popularité en 1970.

Finalement, l'étude de genre, c'est comprendre les normes sociales qui déterminent les hommes et les femmes, comme mentionné plus haut. De plus, cette étude fait une différence entre le sexe biologique, naturelle de l'Homme et son genre, soit ce qui le détermine socialement. C'est en 1980, que cette branche de l'étude de genre devint plus populaire.

Source médiagraphie:

DUBAR, Claude. «SOCIOLOGIE - - Les grands courants » Encyclopædia Universalis, [en ligne], http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/sociologie-les-grands-courants (Page consultée le 28 octobre 2013)

 GUIONNET, Christine. « SEXE ET GENRE», Encyclopædia Universalis, [en ligne], http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/sexe-et-genre (Page consultée le 27 octobre 2013)

8 novembre 2013

Simone Beauvoir

 

simone

J'ai trouvé les passages suivants intéressant pour décrire l'oeuvre de Simone de Beauvoir. Comme ceux-ci sont courts et ne sont que des extraits de textes, les deux passages sont intégrals.

 

« Pour répondre à la question « qu'est-ce qu'une femme ? », l'auteur met à profit ses expériences ainsi que son savoir propre ; elle analyse ainsi le rôle de la femme chez Montherlant, Claudel ou Stendhal. Selon Simone de Beauvoir, la femme n'existe qu'à travers le désir masculin, l'exaltation de sa virilité. Il est sujet omnipuissant, elle est l'objet, soit le lieu d'accomplissement de sa volonté. Elle ne se définit que pour et par lui. »

Source médiagraphique:

 

BRAUNSTEIN, Florence. « LE DEUXIEME SEXE, livre de Simone de Beauvoir», Encyclopædia Universalis, [en ligne], http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/le-deuxieme-sexe (Page consultée le  8 novembre 2013)

 

« S'opposant aux tenants de “l'éternel féminin” mais aussi aux féministes de l'époque qui niaient les différences concrètes entre les sexes, Simone de Beauvoir démontre que ces différences ont une origine culturelle et non naturelle.Son étude, qui analyse les mécanismes générateurs de l'oppression des femmes en montrant toujours les chemins d'une possible libération, s'appuie sur la morale et la philosophie existentielles, qu'elle contribue ainsi à enrichir : l'homme, en tant que sujet, a de tout temps défini la femme comme l'autre, faisant d'elle un objet incapable d'assumer sa liberté, seule justification authentique de l'existence humaine. Après avoir éliminé l'idée d'un destin biologique, psychique ou économique de la femme, l'auteur interroge, dans un premier volume, l'Histoire, toujours dominée par les hommes, et les mythes forgés par ces derniers sur les femmes à travers les religions, les coutumes et les littératures. La tendance “égalitariste” et universaliste défendue par Simone de Beauvoir, qui vise à l'abolition de la différence entre les sexes, est contestée par le courant “différentialiste” qui affirme l'existence et la valeur d'une spécificité féminine irréductible, encore à découvrir par les femmes elles-mêmes et source d'un rapport particulier au monde dont les hommes pourraient s'inspirer. Simone de Beauvoir refusait cette position où elle voyait un retour à l'idée de “nature féminine”. Des études féministes anglo-saxonnes récentes lui reprochent également une adhésion excessive aux “valeurs masculines”, au prix d'une dévaluation regrettable du corps féminin et des expériences propres aux femmes. Quelles que soient ces restrictions ou ces mises à distance, Le Deuxième Sexe demeure pour toutes les féministes une référence obligatoire. Le cri poussé par Élisabeth Badinter lors des funérailles de Simone de Beauvoir en 1986 garde encore toute sa vérité : “Femmes, vous lui devez tout !” »

Source médiagraphique:

LECARME-TABONE, Éliane. « BEAUVOIR SIMONE DE - - (1908-1986) », Encyclopædia Universalis, [en ligne], http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/simone-de-beauvoir (Page consultée le 8 novembre 2013)

 

8 novembre 2013

Pour la première fois, une loi permet de dissocier complètement le genre du sexe

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Résumé de l'article «Pour la première fois, une loi permet de dissocier complètement le genre du sexe» parut dans Philosophie Magazine.

En Argentine, le 10 mai 2012, le  Sénat vota une loi légalisant le choix du genre: «Toute personne peut demander un changement de sexe, de prénom, d'image à partir du moment où ils ne correspondent pas au genre de cette personne, tel qu'elle le perçoit.»

Auparavant, la question du genre était essentiellement théorique avec les «Gender studies». L'Argentine l'a fait grandement évoluée. La motivation de cette loi est qu'il y a des différences entre les données biologiques (sexe biologique), l'identité (le genre) et la pratique (l'orientation). Par exemple, une personne peut être un homme au niveau biologique, une femme dans sa tête et être homosexuelle. Il n'y a pas de ligne droite en ce qui a attrait à la composition physique et psychologique de l'Homme. Avant, si quelqu'un vivait difficilement l'écart psychologique entre son sexe physique et son identité (la dysphorie du genre), elle devait, pour changer d'état civil, produire la preuve d'une «réassignation sexuelle irréversible»: se faire opérer pour un changement de sexe. En Espagne et en Angleterre, ils se contentent d'un examen psychologique. Dorénavant, en Argentine, par sa propre volonté, un individu peut mettre fin à ses souffrances psychologiques. Le genre devient indépendant du sexe.

Si les autres pays imittaient l'Argentine et que le choix du genre deviennait délibéré et légal, l'idée du genre, comme construction sociale, s'effondrerait.

Source bibliographique:

LEGROS, Martin. « Pour la première fois, une loi permet de dissocier complètement le genre du sexe», Philosophie magazine, no60 (juin 2012), p.12

Source de l'illustration:

 « The genderbread person», 2013, The-Genderbread-Person, [en ligne], http://www.nomorestrangers.org/transgender-children-an-easy-way-for-the-lds-church-to-get-it-right/the-genderbread-person/ (Page consultée le 15 novembre 2013)

 

8 novembre 2013

Judith Butler, ou les limites du «genre»

 

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Ci-dessous suivra le résumé de l'article «Judith Butler, ou les limites du ''genre''» parut dans le magazine Le point:

Dans la première partie de cet article, Judith Butler est présentée comme une spécialiste de Hegel et professeure de littérature et de rhétorique à Berkley en Californie. Elle défend la cause féministe et est homosexuelle (cette information ayant un lien avec ses sujets d'étude).

Dans la seconde partie, la vision de Butler est exposée. Elle croit que l'identité sexuelle est un rôle social appris. Elle reprend l'affirmation de Simone Beauvoir selon laquelle «On ne nait pas femme, on le devient». Elle développe la théorie selon laquelle être une femme ou un homme ne serait une identité figée, ancrée dans le sexe biologique, mais dans la «performance» soit dans la façon d'être.

Source bibliographique:

GARIN, Victoria. « Judith Butler, ou les limites du ‘‘genre’’», Le point, hors-série catégorie faits et mythes – le rêve américain no1 (Mars-Avril 2012), p.55

Source de la photo:

«Judith Butler», 2011, Bir acayip Judith Butler, [en ligne], http://www.agos.com.tr/haber.php?seo=bir-acayip-judith-butler&haberid=2940 (Page consultée le 6 novembre 2013)

 

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3 octobre 2013

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne - Olympe de Gouges

gouges

Olympe de Gouges fut l’une des pionnières du féminisme au moment de la Révolution française, tout comme Théroigne de Méricourt et Claire Lacombe. Issue d’une famille noble, elle trouvera un sens à son existence par la revendication de l’égalité de droits. Femme très engagée, elle ira jusqu’à provoquer un chroniqueur en duel parce que celui-ci n’avait pas pris en compte son œuvre. L’œuvre de sa vie, elle l’écrira suite à l’adoption d’une constitution par l’Assemblée Constituante en octobre 1791 qui excluait les femmes des droits de la cité. La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne compte parmi les annales du féminisme originel.

Résumé de lecture de Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges :

Dans son préambule, Olympe de Gouges s’adresse directement à la Reine de France, Marie-Antoinette. Comme elle le dit elle-même, «Mon but, Madame, est de vous parler franchement»,  elle fait preuve d’audace en présentent son point de vue sans censure. Elle accuse la reine de préférer ses intérêts à ceux de son sexe. L’écriture de cette œuvre se déroule durant la Révolution et, selon de Gouges, si la femme de Louis XVI se ralliait à la cause des femmes, cela la réconcilierait avec l’amour de son peuple : « Cette Révolution ne s'opérera que quand toutes les femmes seront pénétrées de leur déplorable sort et des droits qu'elles ont perdus dans la société. Soutenez, Madame, une si belle cause ; défendez ce sexe malheureux et vous aurez bientôt pour vous une moitié du royaume et le tiers au moins de l'autre. »

Ensuite, elle s’adresse aux hommes sur un ton de provocation. Elle cherche à mettre l’homme dans une situation de remise en question, à savoir pourquoi le genre féminin et masculin aurait leur égalité partout dans la nature sauf chez les Hommes ? Elle clame que la femme a les facultés intellectuelles pour être égale à l’homme.

Elle poursuit avec Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Olympe de Gouges reprend tout simplement chaque point de la déclaration des hommes et l’adapte aux femmes. Le droit le plus évoquant par rapport à la lutte pour l’égalité de droits que mène de Gouges, c’est le Xème : «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même fondamentalement, la femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la loi.» Cela signifie pour la femme son affirmation dans la cité.

Elle enchaine avec Forme du Contrat social de l’homme et de la femme. Elle propose un acte conjugal pour la séparation des biens lors de séparation ou bien de décès. Le but de cette proposition étant de protéger les femmes et veuves ainsi que de forcer l’homme à tenir ses engagements. Cependant, il faut garder en tête que de Gouges est pour l’égalité des sexes et non par la supériorité féminine. Elle souhaite donc que pareilles lois soient toutes autant rigoureuses pour les femmes que pour les hommes.

Finalement, dans Préface pour les Femmes, elle appelle les femmes à cacher les défauts de leur sexe devant les hommes puisque, bien que ceux-ci en aillent également, la femme, elle, est toujours pointée du doigt et c’est pourquoi elle doit tout faire pour aspirer à la perfection.

 

Source médiagraphique pour la mise en contexte:

« GOUGES MARIE GOUZE dite OLYMPE DE - - (1748-1793) », Élisabeth ROUDINESCO, Encyclopædia Universalis [en ligne], http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/gouges-marie-gouze-dite-olympe-de/ (consulté le 6 octobre 2013)

Source médiagraphique de l'article:

DE GOUGES, Olympe. Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Paris, Éditions Mille et une nuit, 2003, 63 pages.

Source de l'illustration:

« Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », histoire en ligne [en ligne], http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article154 (page consultée le 6 octobre 2013)

2 octobre 2013

Rapport de lecture ''Mon histoire des femmes'' de Michelle Perrot

 

sans-titre

Le féminisme étant un thème assez large, Yves Bastarache m’a mise en relation avec des professeurs de philosophie du cégep de Trois-Rivières, qui sont intéressés particulièrement par la place de la femme dans la société. Je les ai rencontrées vendredi dernier (27 septembre 2013) et pour me préparer à la rencontre, je tenais d’abord à avoir l’air de connaitre un peu le sujet. J’ai alors lu Mon histoire des femmes de Michelle Perrot, pour me renseigner un peu sur la femme à travers l’histoire. Voici mon résumé de lecture :

 

Michelle Perrot introduit d’abord son sujet en parlant de la cause première de l’émancipation et de la libération de la femme, soit de l’éducation. Elle explique que les grandes progressions de la femme se sont déroulées en 30 ans et se sont fait l’affirmation de son corps et de son rôle, son histoire dans l’espace public de la cité, son travail, son implication politique et également le rôle qu’elle a joué lors des guerres.  Ensuite, l’ouvrage est séparé en cinq grands sujets :

 

  • Écrire l’histoire des femmes
  • Le corps
  • L’âme
  • Le travail des femmes
  • Femmes dans la cité

 

Dans Écrire l’histoire des femmes, Perrot souligne la présence de livre comprenant comme actrice la femme, mais également des livres écrits par les femmes. Dès le XVIIIe siècle, les femmes écrivaient, mais tous les types d’ouvrages littéraires ne leur étaient pas permis. Elles pouvaient écrièrent des oraisons, de la méditation, de la poésie et des romans. La plupart du temps, les écrivaines étaient soit des religieuses cloîtrées qui recopiaient des œuvres littéraires en latin ou encore des bourgeoises se tenant dans des salons puisque la conversation alimentait leurs écrits. Les consommateurs de littérature féminine étant en majorité des femmes (des sujets concernant ou intéressant les femmes, pour les femmes). À cette époque les journaux n’étaient pas destinés aux femmes puisque la politique était réservée aux hommes. Le premier journal pour femme écrit par une femme sera au XIXe siècle.

 

Dans Le corps, Michelle Perrot aborde les âges dans la vie d’une femme. Pour commencer elle dénonce le fait que le sexe de l’enfant nouveau-né à une valeur : le garçon est plus désiré que la fille pour raison de descendance, de main-d’œuvre d’économie. Les infanticides de petites filles ne sont pas quelque chose d’inconnu. Ensuite, durant leur enfance, les garçons vont plus tôt à l’école tandis que les filles apprennent d’abord des valeurs religieuses. C’est en 1881 que l’école laïque en France est devenue obligatoire et gratuite pour les enfants des deux sexes de 12 ans et mois. Après vient l’âge de la puberté. Avant 1970, la puberté était signification de honte et d’impureté pour la femme due à la perte de sang qui était signe de mort. C’est seulement après 1970 que les mères commencèrent à parler plus ouvertement de cette ‘’indisposition’’ et des protections que cela requiert. Avec la sexualité vient la conception de ‘’viol’’. Au Moyen Âge, le viol était toléré comme rite d’initiation. Au XIXe siècle, seul le viol collectif était susceptible d’être puni par les tribunaux. Le viol est reconnu en France  comme un crime par la loi seulement en 1976. En 1880 apparait l’anorexie, mais sa définition n’est pas la même que l’on considère de nos jours. C’était aussi le mal-être et la hantise de la minceur, mais également le refus de la seule issue proposé à son attente, le mariage. En 1900, 90% des femmes en France étaient mariés et celles qui ne l’étaient pas n’étaient pas nécessairement bien perçues. C’est au XXe siècle que le mariage d’amour devient de plus en plus répendu. Auparavant, une fille était mariée pour ses avoirs et pour des raisons stratégiques, désormais les charmes d’une fille constituent un capital. Une fois marié, l’adultère est toléré chez l’homme si cela ne se fait pas sous le toit conjugal, pour la femme, c’est les tribunaux qui l’attendent dans ce cas. Le mari a également le droit de battre sa femme si ce n’est pas excessif. Les années 1920-1930, dites les années folles sera marqué par la sexualisation de la femme par l’affirmation progressive de son plaisir. La libre contraception à contribuer à dissoudre la hiérarchie homme-femme.

 

Dans L’Âme, l’auteure fait mention de la femme et de la religion. D’abord le sujet du voile dans le christianisme chez une femme mariée, c’est une marque de dépendance, de pudeur et d’honneur envers son mari. Pour une mariée, le voile nuptial ne peut être défait que par le mari, image de l’hymen ne pouvant être également défait que par celui-ci. Par le non-port du voile, les femmes berbères furent des pionnières du féminisme en résistance à l’arabisation. Les féministes au Maghreb, minoritaire, font du refus du voile, une affirmation de leur liberté comme au Maroc. Se couper les cheveux est un autre signe d’émancipation et de libération de la femme.

 

Dans Le travail des femmes, elle aborde le travail des femmes durant la Première Guerre mondiale. Aussi l’exode féminin vers les villes pour le travail comme ouvrière, servante, domestique. Elle parle des femmes voyageuses d’abord par des missions catholiques ou protestantes dans les colonies, mais également des journalistes, photographes ou encore pour soutenir une cause comme Flora Tristan (1803-1844) qui fit le tour de France pour propager l’idée d’union ouvrière. Au XIXe siècle, des femmes du peuple parisien nommées citoyennes tricoteuses harcelèrent les hommes dans les tribunes de l’Assemblée, tout en tricotant pour signifier qu’elles n’abandonnaient pas les devoirs de leur sexe. Suite aux deux Guerres mondiales, il y a une modernisation des esprits, une évolution des mœurs. Plusieurs pays accordent le droit de vote aux femmes après la Première Guerre, d’autres après la Deuxième comme la France (1945, premier vote de femmes en France).

 

Dans Femmes dans la cité, elle parle du féminisme. Premièrement, les féministes n’avaient pas bonne réputation. Lors de la première utilisation du mot féminisme, faite par Alexandre Dumas, sa signification était la maladie d’homme suffisamment efféminé pour prendre le parti des femmes adultères, au lieu de venger leur honneur, en somme, des faibles. Le mot féminisme à ensuite désigné la cause des femmes et les féministes, ceux et celles qui se prononcent et luttent pour l’égalité des sexes. Dates importantes du préféminisme, traité en faveur :

 

1790 : De l’admission des femmes au droit de la cité, Condorcet.

 

1791 : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges.

 

1792: A vindication of the rights of woman, Mary Wollstone Craft.

 

L’absence de locaux pose problème à la cause féministe puisque difficile de pouvoir réunir plusieurs femmes sous un même toit (manque d’espace et de chaises).

 

1888 : Naissance du Conseil International des Femmes.

 

Le féminisme mène des actions variées comme des pétitions, des journaux et des meetings. Ce sont d’abord des femmes émancipées de la bourgeoisie et de l’aristocratie qui font partie des mouvements féministes, ensuite cela s’étend aux ouvrières.

 

Michelle Perrot énonce ensuite divers exemples.

 

Cette lecture m’a aidée à me situer par rapport au contexte de la femme, ce qui pourra m’être bien utile pour ma recherche. Ma rencontre avec les deux enseignantes fut très utile et j’ai une bonne idée vers qu’elle branche je vais orienter ma recherche. Je pense parler de l’étude de genre, c’est-à-dire l’affirmation du sexe. La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, de Olympe de Gouges, pourra m’être utile, les enseignantes m’aillant proposé l’étude de cet ouvrage en rapport avec mon sujet d’étude.

 

Les commentaires et suggestions sont appréciés!

 

Source de l'illustration: « Mon histoire des femmes», le cercle point, [En ligne], http://www.lecerclepoints.com/livre-mon-histoire-femmes-michelle-perrot-9782757807972.htm (page consultée le 1er octobre 2013) 

10 septembre 2013

Changement de cap!

J'ai eu une illumination,

la place de la femme et sa condition sont des thèmes qui m'ont toujours passionnée, alors pourquoi ne pas prendre le féminisme? En survolant le catalogue en ligne de la bibliothèque du CÉGEP, j'ai trouvé une multitude d'ouvrages qui attirent mon attention autant les uns que les autres. L'asservissement des femmes de John Stuart Mill, Le Féminisme ou la mort de Francoise d'Eaubonne, La condition féminine de Monique Piettre, Mon histoire des femmes de Michelle Perrot, Le mouvement des femmes et ses courants de pensée: essaie de typologie de Francine Descarries-Bélanger et Shirley Roy, sont tous des titres qui m'ont accrochée. Mon plan de base serait de tracer les grandes lignes de la situation féminine en Occident et ensuite cibler des personnalités et des évènements qui ont marqué le féminisme occidental.

Je me lance dans la lecture et je vous reviens avec des résumés,

Merci de laisser commentaires et suggestions! J'ai eu une illumination,

la place de la femme et sa condition sont des thèmes qui m'ont toujours passionnée, alors pourquoi ne pas prendre le féminisme? En survolant le catalogue en ligne de la bibliothèque du CÉGEP, j'ai trouvé une multitude d'ouvrages qui attirent mon attention autant les uns que les autres. L'asservissement des femmes de John Stuart Mill, Le Féminisme ou la mort de Francoise d'Eaubonne, La condition féminine de Monique Piettre, Mon histoire des femmes de Michelle Perrot, Le mouvement des femmes et ses courants de pensée: essaie de typologie de Francine Descarries-Bélanger et Shirley Roy, sont tous des titres qui m'ont accrochée. Mon plan de base serait de tracer les grandes lignes de la situation féminine en Occident et ensuite cibler des personnalités et des évènements qui ont marqué le féminisme occidental.

Je me lance dans la lecture et je vous reviens avec des résumés,

Merci de laisser commentaires et suggestions!

4 septembre 2013

Processus de sélection en cours ..

 

beaut____travers_les_si_clesLe monde des idées architectes est assez vaste merci!

Ne sachant par où débuter, j'ai consulté le livre Great ideas from the great books de Mortimer J. Adler. Jusqu'à présent, mon attention s'est arrêtée sur la conception de la beauté. L'auteur s'appuie sur des penseurs actuels tels Joyce's Stephen et William Jamesmais aussi sur des philosophes ayant traversé les temps comme Spinoza, Plato, Montaigne et Aquinas. Il expose nombre de conceptions différentes de la beauté que je trouve, pour ma part, très intéressantes et étonnantes. Je crois que cette idée architecte pourrait m'apporter de multitudes de découvertes.

Veuillez laisser vos commentaires et suggestions, merci.

 

 

 

Source de l'illustration: « La femme idéale à travers les siècles », Journal des femmes, [En ligne], http://www.journaldesfemmes.com/beaute/0704-histoire/presentation.shtml (Page consultée le 4 septembre 2013)

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